Nom : Kerrigan
Prénom : Lyria
Âge : 20
Condition Sociale : plèbe
Description Physique : Lyria est sans aucun doute une belle femme. Elle a des traits réguliers, de jolis cheveux bruns ondulés et des yeux d’un gris excessivement clair. On pourrait croire maintenant qu’il s’agit d’une jolie femme, sans plus. Il s’agirait d’une grande erreur. Lyria est d’une beauté sans pareille parce que tout son personnage est angoissant, livide. Elle a la peau presque cadavérique, et ses yeux ne sont pas vraiment gris, mais presque blancs. Ses lèvres sont pâles, presque sans vie. Ses joues, sa peau, ses mains… tout chez elle est blanc. Ce teint si transparent est dû aux séjours en prison, tout comme l’aspect frêle et excessivement maigre de la jeune femme. Elle est grande, très grande, ce qui accentue encore plus sa maigreur cadavérique. Son regard est de ceux qui foudroient, qui hantent, qui occupent les nuits d’insomnie… C’est peut-être pour cela que les geôliers, superstitieux comme tous les écossais, ont peur d’elle. En 1908, certains croient encore que Lyria est l’incarnation de la sorcière, une créature diabolique, cruelle. Elle est seulement une femme au teint clair, qui porte des haillons déchirés, usée par la prison et par la vie, avec un aspect physique étonnamment angoissant. Mais il n’en faut pas plus pour qu’elle devienne un spectre à l’image des gens…
Caractère : Lyria ne semble pas seulement cruelle. Lyria est cruelle, jusqu’au plus profond de son être. Elle est un personnage négatif, noir, mesquin, qui n’a du respect que pour la mort. Rien ne compte à ses yeux, jamais elle n’éprouvera de la pitié. Elle se contente de regarder les gens avec son regard énigmatique et angoissant, de les apeurer. Elle ne veut pas de la pitié. Elle veut du respect. Elle ne se rend pas compte qu’elle est une femme brisée psychologiquement… elle est démesurément orgueilleuse, fière, fière d’on ne sait quoi. Elle est par vocation, presque par instinct, malhonnête. Jamais elle n’aura un remord, jamais elle ne se repentira d’une mauvaise action commise. Elle se plaît à faire souffrir les gens, même les plus malheureux. Elle n’est pas Robin Hood, elle ne vole pas aux pauvres pour donner aux riches, elle vole, elle tue, comme le plus bas des instincts animaux. Elle hante les rues de Glasgow, elle s’infiltre la nuit dans l’immense et riche port, semant la discorde, la destruction, la terreur. De même, elle hante la prison, ne laissant aucun répit à ses geôliers et à ses compagnons… mais au fond d’elle-même, comment désirerait-elle être en liberté, fuir de cette ville où elle n’a que trop vécu… Glasgow s’en réjouira, voyant la disparition d’une plaie, mais ira t’elle semer la discorde ailleurs, telle une nouvelle Eris plus pâle et plus cruelle ?
Lyria n’est pas superstitieuse… elle est intelligente cependant, et se sert de la terreur qu’elle exerce sur les gens pour les manipuler. Elle ne croit pas aux légendes écossaises si macabres, qui font venir un frisson dans le dos aux hommes les plus courageux… elle croit seulement à la mort, à la discorde, et à la destruction. Lyria a une seule faiblesse caractérielle, due peut-être à l’énorme pression que sa vie exerce sur elle : elle ne peut résister à la tentation de la bouteille… et en cela les pubs de Glasgow sont célèbres… quelque chose d’autre aura un jour raison d’elle ? Jamais elle n’a connu l’amour ni l’amitié, seulement la haine, la peur et une immense solitude.